Entre dans cette catégorie les plantes cultivées pour l’ornementation des autels. Nombreuses cependant sont les plantes à la fois comestibles, médicinales et décoratives, à l’instar de la rose ou du souci.
Alchémille (Alchemilla vulgaris) : Dédiée aux alchimistes, qui, croyait-on, recueillaient comme « eau céleste », pour préparer la pierre philosophale, la rosée qui s’accumule au centre des feuilles. Astringente et anti diarrhéique.
Buis (Buxus sempervirens) : Outre son côté décoratif et son utilisation en ébénisterie, le buis était connu comme un excellent dépuratif. Antirhumatismal, antiseptique, sédatif, dépuratif.
Fragon petit houx (Ruscus aculeatus) : Plante très piquante utilisée pour entourer les viandes et autres produits pour les protéger des rats. Racine diurétique, l’un des composants des « Cinq racines apéritives majeures » avec l’Asperge, l’Ache, le Fenouil et le Persil.
Fraisier (Fragaria vesca) : Connu comme petit fruit, le fraisier est aussi une plante médicinale astringente et vulnéraire. Il s’agit de la fraise des bois, la fraise à gros fruit, d’origine américaine, n’ayant été introduite en Europe qu’à partir du XVIIe siècle.
Herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria) : Apparaît assez tardivement comme médicinale. Paracelse nomme « podagre » la goutte des pieds et cette herbe se révéla efficace à la soigner, et plus généralement comme vulnéraire et résolutive. Ce sont surtout les fruits qui étaient utilisés. Également herbe à cuire, les jeunes feuilles et les jeunes tiges dégagent une légère odeur de carotte.
Menthe (Mentha) : Nombreuses propriétés médicinales, en particulier en cas de problèmes gastriques et intestinaux.
Petite pervenche (Vinca minor) : Caractéristique des ruines d’époque médiévale. On lui attribue un caractère magique. Elle est aussi prisée pour ses multiples propriétés médicinales : détersive, astringente, vulnéraire.
Pulmonaire (Pulmonaria longifolia) : Ses feuilles, tachées de clair, « portent la signature du poumon » dont elles évoquent plus ou moins les alvéoles. Ses propriétés émollientes, expectorantes, et sudorifiques sont toujours d’actualité.
Rose de Provins (Rosa gallica) : Il y a un fort engouement pour les roses à partir du XIIe siècle, avec une grande place dans la symbolique amoureuse et la littérature (Roman de la Rose). Rose rouge foncé et veloutée, au parfum discret. Astringente.
Et aussi :
Acanthe (Acanthus mollis)
Ancolie (Aquilegia vulgaris)
Bleuet (Centaurea cyanus)
Croix de Jérusalem (Lychnis chalcedonica)
Dauphinelle ou Pied d'Alouette (Delphinium)
Giroflée (Cheiranthus cheiri)
Glaïeul (Gladiolus)
Lis martagon (Lilium martagon)
Lis blanc (Lilium candidum)
Iris des marais (Iris pseudacorus)
Iris de Florence (Iris florentina)
Oeillet des fleuristes (Dianthus caryophyllus)
Pivoine officinale (Paeonia officinalis)
Rose trémière (Althaea rosea)
Violette odorante (Viola odorata)